Le genre de connerie dont on se passerait bien !
Un bénéficiaire du RIS doit être inscrit comme demandeur d’emploi (merci Maggie De Block), sauf raison de santé ou d’équité….
Ouvrir le droit à une aide sociale pour les enfants et les ados dont les parents sont sanctionnés par les CPAS ?
Un RIS catégorie enfant, à côté des trois catégories existantes ( isolé, cohabitant, chefdefamille) ???
Comment peut-on laisser dans la misère crasse des gosses et des ados qui ont commis pour seul crimede vivre dans une famille sanctionnée par le CPAS ?
Parfois pour des conneries, du style ne pas vouloir suivre un atelier, ou avoir fourni une preuve de recherche de travail en moins que ce qui était exigé, ou avoir refusé de se soigner, bref de se plier aux innombrables exigences imposées par le CPAS à un de leurs parents
Honte à ceux qui prennent pareilles décisions sans aucun état d’âme. Vraiment !
Combien sont-ils, enfants et ados, en ce moment-même, dans la situation ?
Je préfère ne pas le savoir. J’en connais assez comme ça.
Le SPP Intégration sociale a publié un focus sur la situation deux ans après le début de la mise en application de la loi Borsus généralisant l’obligation de signer un PIIS, projet individualisé d’intégration sociale (chiffres au 1er octobre 2018)
Ca n’est pas un bilan, et certainement pas le bilan qualitatif qui avait été promis par le gouvernement Michel.
Juste des chiffres qui, pour la plupart, ne disent pas grand-chose de la réalité.
Près de la moitié des bénéficiaires sont sous PIIS (certains ne doivent pas l’être comme les travailleurs à temps partiel, ou encore ceux dont l’octroi du RIS s’est fait moins de trois mois plus tôt, ou encore les “anciens” bénéficiaires)
3,5 % n’ont pas de PIIS pour raisons de santé ou d’équité (c’est très peu !)
53,4 % ont plus de 25 ans (jusqu’en 2016, ce n’était pas obligatoire pour eux), dont 13,4 % ont plus de 45 ans (il va falloir faire vite, pour les “intégrer socialement” ceux-là…)
Les CPAS reçoivent un subside supplémentaire pour les nouveaux PIIS pendant un an, éventuellement renouvelable un an, et pour les PIIS étudiants. 20 % des PIIS sont subventionnés.
Intéressant de savoir à quoi ces subsides sont utilisés :
92 % pour des frais de personnel et
8 % pour des “activités”, dont des ateliers d’insertion sociale, formation du personnel sur les PIIS, séances d’information dans les CPAS
de ces 8%, il y a donc très peu qui est accordé directement aux bénéficiaires à titre d’aide complémentaire au RIS censée leur permettre de respecter les engagements inscrits dans le PIIS
Le subside est donc essentiellement une sorte d’aide à l’emploi
63,9 % (100% dans les grandes villes) est affecté à la formation professionnelle
6,2 % à la dite insertion sociale
4,5 % à des dépenses liées aux enfants
2,9 % à l’aide psychologique (on dit pourtant tellement souvent que la santé mentale des bénéficiaires du RIS est catastrophique !)
Voilà voilà ! Nous n’en saurons pas plus pour le moment, et jamais sans doute…
En tout cas pas sur le nombre et la gravité des sanctions infligées aux bénéficiaires dans le cadre des PIIS
Quant à l’efficacité dans la lutte contre les inégalités et la pauvreté, n’en parlons même pas…
(Source : Focus numéro 23, PIIS, Février 2019)
Le genre de connerie dont on se passerait bien !
Un bénéficiaire du RIS doit être inscrit comme demandeur d’emploi (merci Maggie De Block), sauf raison de santé ou d’équité….
Monsieur Delannois,
Vous venez de refuser l’organisation de la marche contre la Pauvreté du 22 juin 2019. La raison que vous avancez est légitime. Mais hors temps. Mais ne pensez vous pas que lorsque Kévin Martens a appelé vos collaborateurs et est même allé jusqu’à la commune…
« Ils sont décédés trop tôt parce que des mesures et des lois n’ont pas été prises ou n’ont pas été appliquées ».